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« C’était le meilleur moyen de me replacer dans l’état d’esprit de la jeune fille que j’étais. Il faut dire qu’en France, l’image de l’écrivain est sacrée.

Elle a beaucoup travaillé ce livre qu’elle portait en elle depuis longtemps, cherchant à tâtons la forme, faisant des détours par la distance de la fiction, pour finalement choisir d’écrire à la première personne et au présent. Le livre de Vanessa Springora est un témoignage important, comme l'atteste la large couverture médiatique qui a accompagné sa publication. Vous êtes jeune, vous vous passionnez pour les livres, rêvant de fréquenter ces écrivains de qui vous avez attrapé le virus des lettres et dans l’espoir qu’on vous publie un jour. Je sais que des juristes vont l’utiliser comme outil de réflexion sur la question du consentement des mineurs. Le comédien James Hyndman a lancé cette semaine C’est pour ça que d’un point de vue juridique, je trouve que c’est important que cette notion ne puisse pas se retourner contre les victimes en général, parce que c’est déjà un piège, pendant des années, de se dire : “Oui, mais j’ai été consentante, donc je ne peux pas me plaindre”. Je pense qu’on peut effectivement parler du pouvoir de la littérature, et pas seulement du pouvoir de l’émotion et de réflexion que suscite tout livre en général.

J’ose lui demander si le retrait de ces livres, malgré les bonnes intentions, n’est pas aussi un peu effacer les preuves du crime. Sports « Mais je ne suis pas une défenseure de la censure, pas du tout. Ceci n’est pas un roman adolescent. Ce sont des conséquences réelles. Avec Le Consentement, on peut dire que Vanessa Springora lui a fait sa fête, à ce prix, ainsi qu’aux lecteurs aveugles de Matzneff. Mais le milieu littéraire a toujours été responsable, parce qu’on a des responsabilités vis-à-vis de la société avec nos publications. Pour les lecteurs pressés ou les lecteurs curieux, Québec Amérique lance une série de petits livres, parfaits pour faire des découvertes. Parce qu’elles se sentent piégées par leur consentement. On est dans le cas précis d’un livre qui va permettre de modifier des choses à plusieurs niveaux. La liberté de la littérature, elle y tient et met en garde contre le fait que, dans la précipitation après la prise de conscience qu’a fait naître Elle n’a jamais appelé à la censure des livres de Matzneff, dont Gallimard a suspendu la commercialisation. Je ne peux pas juger et critiquer les décisions de mes confrères éditeurs, notamment Antoine Gallimard qui a été le premier à prendre cette décision historique, et il l’a fait uniquement pour ce qui concerne les journaux intimes, qui retracent notamment ses voyages en Asie et comment il recourait à la prostitution enfantine. Parce que c’est toute une profession qui est en train de se remettre en question, à la fois les éditeurs, les critiques, et les auteurs eux-mêmes qui se posent des questions sur leurs responsabilités.Vanessa Springora, qui est directrice littéraire chez Julliard et maintenant écrivaine, a toujours aimé les livres, malgré le passage de l’écrivain-prédateur dans sa vie. Et c’est là qu’il y a eu une confusion terrible.« Moi, affirme-t-elle, je ne suis pas une représentante des livres de vertu, je ne suis pas pour que la littérature soit complètement arraisonnée par la morale. Parmi eux, on retrouve le nom de l’autrice Martine Delvaux, qui a obtenu un financement de l’organisme québécois pour la scénarisation d’un drame psychologique intitulé Ça ne veut pas dire que l’époque est responsable. (Paris) Le dessinateur et scénariste de BD Laurent Vicomte, auteur notamment des séries