La posture du personnage est tout indiquée comme supérieure, au-dessus de ce que nous sommes. Le serpent qui danse Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la pea...

Le comte de Lautréamont cherche véritablement à nous montrer que le pou est là, partout. Deux animaux font leur entrée, le cachalot et l’éléphant.

Anthologie de la poésie amoureuse, édition Flammarion, auteure Céline Roumégoux. Malheur au cachalot qui se battrait contre un pou. Comme une goutte d'eau. est un témoignage de mépris envers l’humanité. Plus qu’une simple conversation, un certain mépris s’échappe de ce terme et à pour qualité d’interpeler le lecteur bien que la terminologie soit violente.Nous nous heurtons par la suite à un vocabulaire assez particulier et qui ne passe pas inaperçu, un champ lexical de la dévoration et la matière organique. On assiste à une manipulation et à une provocation du lecteur.Ensuite, il y a une complaisance dans l'évocation du pou anthropophage. L'horreur, le  et la monstruosité sont si exagérés que cela en devient  : une sorte de rire noir, car l'humour est plus fin.I) Un discours provocateur et violent de Moldoror à l'humanité par les marques de l'énonciation, les apostrophes, le mode verbal impératif.

Il ne resterait pas la queue pour aller annoncer la nouvelle ». Prédiction du personnage de Maldoror en position didactique qui va être appuyée par l’expression « Cela s’est vu ». Cet écrit est un cri de révolte et de questionnement identitaire sur la place et le rôle de l’Homme dans la société et dans le Monde. Comme d'habitude, par le plus évident ! I. Un paysage nocturne à la … par les pseudo conseils, suivis de mises en garde, comme des menaces.par le postulat premier : "Vous ne savez pas ... je vais vous le dire" qui souligne l'ignorance des hommes et la supériorité de Maldoror.Vu la singularité du texte, la troisième partie plus complexe peut être supprimée et le contenu figurer en conclusion pour montrer que Lautréamont ouvrait la voie à la modernité : recherche sur le langage, l'inconscient, les pulsions (cf.

Dans un premier temps, le discours élogieux qui est porté autour du pou nous délivre un message fort : l’homme ne mérite pas d’éloges et n’a le droit qu’à des preuves de faiblesses et des accusations, bien qu’elles soient non fondées ou totalement burlesques. Maldoror n’a plus là une place d’instructeur mais semble au-dessus de tout avec l’interjection « ô », comme nous pouvions le voir dans le théâtre antique quand les Dieux s’adressaient au peuple mortel. L’ironie de ces propos intensifie le ridicule des propos du personnage mais intrigue et déstabilise le lecteur car, dans cette abondance de descriptions, nous semblons prêts à adhérer à ces idées, tant l’écriture est délicate et la composition syntaxique puissante par ses jeux de rythmes et les alternances de phrases longues et phrases courtes. Le comte de Lautréamont voit en cette créature une arme supérieure à l’homme et destructrice. Nous pourrions prolonger notre réflexion en recherchant des témoignages du poète à ce propos ou encore en se demandant quelles solutions Maldoror apporte à travers ses six chants.Intensifier la réflexion sur la ponctuation et la rythmique Supérieur par les convictions, supérieur par l’intelligence et supérieur par la force. Il ne va même pas chercher à crédibiliser ses propos car l’homme ne semble pas le mériter. La présence du son Lignes 12 à 16 : « Je ne vous conseille pas […] par un étrange enchantement »Les lignes se poursuivent et ne se ressemblent pas tant les mouvements du texte varient. LE POU_ LAUTREAMONT; Les Chants de Maldoror, Le pou, Chant II, Strophe 9 (Comte de Lautréamont) ... Vous ferez de ce texte un commentaire composé, dont vous choisirez vous-même les points d'étude. Gare à vous, si votre main est poilue, ou que seulement elle soit composée d'os et de chair.Le travail qui est proposé ici est personnel et ne vaut aucunement comme absolu. Il est intéressant de souligner le double sens du mot « prosaïque » qui signifie et une œuvre en prose et l’idée de quelque chose de banal voire laid ; et sur ce dernier point, le choix d’une écriture sur le pou semble tout indiqué.Lignes 2 à 5 : « Attendez un instant […] Comme une goutte d’eau »L’expression « attendez un instant, je vais vous le dire » est une remarque d’un registre sarcastique très fort : il y a à la fois un rappel de l’adresse que porte l’auteur mais s’ajoute à ça la posture même de ce dernier et la considération qu’il prend de lui. Lautréamont, Le Pou, Les Chants de Maldoror, IX, 1868.

Or, ici, ce qui frappe, ce sont le  et la méchanceté de l'énonciateur Moldoror qui se dévoilent peu à peu jusqu'à la dernière phrase terrible. Quelques éléments montrent en effet la présence d’une certaine forme de poésie avec son vocabulaire fantasque mais aussi cette rythmique saccadée. Le comte de Lautréamont cherche véritablement à nous montrer que le pou est là, partout. La présence de cet adverbe exprimant la déception dévoile peu à peu les intentions moroses de Maldoror. Il est intéressant de souligner le jeu pluriel/singulier avec la figure du pou. Le pou n’était qu’un aparté pour arriver à ce qui va suivre. ... Les Hiboux de Charles Baudelaire ( Les Fleurs du mal ) Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés,... Racine, Andromaque , acte IV, scène 5, vers 1356 à 1386 La tirade d’Hermione : la passion fatale Voir le texte intégral ICI  ... Sujet  : la forme de l’apologue vous semble-t-elle efficace pour défendre une opinion ? Nous connaissons les caractéristiques imposantes de ces créatures mais aussi leur supériorité physique face à l’homme. L'éléphant se laisse caresser. Sur la tête d'un jeune mendiant des rues, observez, avec un microscope, un pou qui travaille ; vous m'en donnerez des nouvelles. Enfin, il souhaite qu'il lui en fasse encore plus à l'avenir !! Le pou est une nouvelle fois doté de raison et le burlesque du texte se montre encore.