L'écrivaine fait preuve d'une pudeur inégalable et d'une détermination profonde de ne dire que ce qui est nécessaire afin de permettre au lecteur de comprendre tout ce qui peut se cacher derrière Reste que l'expérience de Vanessa Springora est essentiellement personnelle et qu'il est difficile de trouver à son récit une forme d'universalité qui lui donnerait une véritable valeur littéraire.
Trop jeune et inexpérimentée. Une catharsis, la revanche des victimes. Vanessa Springora raconte sa relation avec lécrivain pédophile Gabriel Matzneff, alors quelle était encore adolescente. Vous aimez ce livre ? En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement Toute la rentrée littéraire 2020 des éditions Julliard Avec « Le consentement », Vanessa Springora démonte le système dun Gabriel Matzneff dont elle a été victime.
Le consentement, Vanessa Springora, Grasset. Le prix Renaudot attribué à lécrivain Gabriel Matzneff en 2013 a décidé léditrice Vanessa Springora à livrer sa version de sa liaison avec lécrivain dans Le Consentement. Un texte dune grande maîtrise littéraire. Il n'est pas non plus la dénonciation à scandale d'un prédateur sexuel célèbre et même célébré, doublé d'un pervers narcissique , que son prix Renaudot a récemment remis sur le devant de la scène littéraire après un sérieux purgatoire médiatique. Des faits qui à l'époque semblaient ne choquer personne à quelques exceptions près. Mais je ne suis pas de taille pour une joute verbale.
Rejoignez Babelio pour découvrir vos prochaines lectures Comme le roman de Delphine de Vigan, « Rien ne s’oppose à la nuit » a ouvert l’ère des confessions sur les mères dysfonctionnelles, l’affaire Weinstein et le mouvement #metoo ont libéré la parole de femmes ayant subi des violences sexuelles. Le consentement n'est pas un témoignage de plus sur les ravages de la pédophilie. Depuis tant d'années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Le consentement n'est pas un témoignage de plus sur les ravages de la pédophilie. Cest un beau livre, ferme et élégant, tranchant et poignant. Il n'est pas non plus la dénonciation à scandale d'un prédateur sexuel célèbre et même célébré, doublé d'un pervers narcissique , que son prix Renaudot a récemment remis sur le devant de la scène littéraire après un sérieux purgatoire médiatique. Vanessa Springora dévoile sans détour son adolescence bouleversée par sa relation avec GM un célèbre écrivain adepte de très jeunes gens dont l'emprise sur eux a nourri en partie son oeuvre littéraire.
Avant de me plonger dans cet ouvrage absolument incontournable, j'ai été impressionnée sa présence digne et bienveillante de femme qui finit de se libérer de l'emprise de son prédateur en l'enfermant dans un livre pour toujours et en se réappropriant son histoire. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.Les cookies assurent le bon fonctionnement de Babelio. Babelio vous suggère et par vénération aveugle de l'"écrivaiin" avec un grand E, je confonds dès lors l'homme et son statut d'artiste.
❤️Voilà un livre d'une grande force écrit par une femme courageuse dans un souci d'information, de prévention mais surtout de libération et de reconstruction. En outre, le consentement permet de porter à la connaissance d'autrui sa propre volonté, son expression subjective devenant ainsi intersubjective, voire objective. Impossible de livrer un combat à armes égales. Rejoignez Babelio pour découvrir vos prochaines lectures "Le Consentement", ou le récit terrible de Vanessa Springora qui, à 14 ans, a vécu une relation abusive avec l'écrivain Gabriel Matzneff, 50 ans
Aujourd'hui, les lecteurs et admirateurs de GM (il y en a de moins en moins, fort heureusement) qui arguent encore de sa grande culture et de la qualité littéraire de ses écrits, afin de défendre une oeuvre glorifiant la pédophilie, sont impardonnables. Le consentement n'est pas un témoignage de plus sur les ravages de la pédophilie. Je ce connais ni le terme de "pervers narcissique", ni celui de "prédateur sexuel". En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement Avant de me plonger dans cet ouvrage absolument incontournable, j'ai été impressionnée sa présence digne et bienveillante de femme qui finit de se libérer de l'emprise de son prédateur en l'enfermant dans un livre pour toujours et en se réappropriant son histoire. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre.